jeudi 20 octobre 2022

la future « 8è vague » – un système liberticide.

Patrick de Casanove, président du Cercle Bastiat, dresse ici une critique implacable de toutes les manipulations étatiques et du capitalisme de connivence qui vise à faire du COVID – la future « 8è vague » – un système liberticide. *** par Patrick de Casanove. La propagande est repartie en ce qui concerne une dite huitième vague de COVID. Les manipulations qui ont présidé à la gestion de cette épidémie perdurent. Brièvement nous retrouvons : • la gestion politique par une autorité centrale, • la même tromperie sur une infection, peu grave pour l’immense majorité des personnes, rendue grave par une prise en charge politique nocive, fondée sur la contrainte sociale, la destruction des liens sociaux, l’absence de soins précoces, la vaccination de masse, • la même confusion avec les tests positifs, assimilés à des cas, assimilés à des malades, • la même crainte instillée de surcharge des services hospitaliers, • les mêmes menaces de mesures de coercition sociale, de contrôle des populations, • la même exclusion des traitements précoces, • la même mise en avant d’un dit vaccin toujours aussi expérimental, inefficace, plus toxique qu’utile pour beaucoup. Si le gouvernement prépare la population à une relance la machine totalitaire covidienne c’est qu’il a ses raisons. Le capitalisme de connivence Le capitalisme de connivence est la collusion entre les milieux financiers, les milieux d’affaire, les entrepreneurs et l’État. Il est plus facile pour eux d’être avantagés, protégés, d’obtenir des prébendes, des privilèges, des garanties par compromission avec les hommes de l’État, que par leur mérite. Rendre le meilleur service possible à la population, dans un milieu concurrentiel est plus difficile. Pour rester dans le cadre de la gestion politique des COVID nous en avons un exemple caricatural avec la vaccination. Rendre obligatoire la vaccination avec un produit expérimental, qui ne protège pas de l’infection, qui n’empêche pas la contamination d’autrui, qui peut aggraver la maladie (Anticorps facilitants), qui a des effets secondaires nombreux et significatifs, (Statistiques France, statistiques États-Unis) qui bénéficie d’une AMM conditionnelle, seul un État pouvait le faire. Commander des milliards de doses, et rendre les laboratoires non responsables des dégâts entraînée par leurs produits, seul un État pouvait le faire. Vacciner en masse contre une maladie provoquée par un virus qui varie, mute, recombine sans cesse, qui donne une maladie peu grave pour l’immense majorité de la population, seul un État pouvait le faire. Prendre le risque d’effets nocifs, (y compris mortels), pour la population sans facteurs de risques chez qui la vaccination a des inconvénients incommensurablement supérieurs à un avantage… qui est nul, seul un État pouvait le faire. C’est une erreur de croire que le pouvoir réel échappe à l’État au profit des « capitalistes ». L’État a le monopole de la violence légale. Il peut contraindre légalement les populations à obéir à ses directives les plus dénuées de bon sens. Le tout quelles qu’en soient les conséquences. Les « capitalistes » ne le peuvent pas. D’où l’alliance. « En novembre 2021, la Commission a obtenu 4,6 milliards de doses de vaccin Covid-19 au nom des États membres par le biais de contrats évalués à 71 milliards d’euros. » soit dix doses par habitants, du nourrisson au vieillard inclus. Le Parquet européen a ouvert une enquête. Nous assistons à une fuite en avant, avec de nouveaux vaccins, pas plus étudiés que les précédents, pas plus adaptés non plus, même s’il prétendent agir contre deux souches de coronavirus. Cela s’appelle du mal investissement. Du gaspillage d’argent public pour faire simple. Dépenser massivement un argent qui ne lui appartient pas pour un tel produit, seul un État pouvait le faire. Il faut donc écouler tout ça et tant pis pour les européens. Pour mémoire dans un système libre (Vraiment capitaliste) ceci n’est pas possible. Il est difficile de trouver des investisseurs prêts à mettre des billes dans un projet • très risqué financièrement, parce que sans utilité, ni rentabilité, puisque la maladie est bénigne pour la plupart des gens, pour lesquels il n’y a pas d’indication vaccinale. Le marché est tout petit, c’est celui des personnes à risques. • compliqué parce que le coronavirus change tout le temps. On rappellera qu’à ce jour aucun vaccin efficace n’a été mis au point en médecine vétérinaire malgré des décennies de recherche. C’est une erreur de croire que la médecine humaine fait exception. • long et incertain, il faut attendre au moins cinq ans que toutes les étapes expérimentales soient terminées pour bénéficier, peut-être, d’une AMM pour un vaccin contre un virus, qui sera différent de celui d’il y a cinq ans, • très risqué, au pénal comme au civil, parce que les laboratoires sont responsables des effets toxiques de leurs produits. Sauver sa peau Nous avons déjà expliqué que le gouvernement gouverne par la peur. Il dispose de trois leviers pour terroriser les gens. Les COVID, La guerre en Ukraine, Le dit dérèglement climatique. Il s’ajoute la cancel culture, le Woke et leurs avatars qui culpabilisent, détruisent la culture civilisationnelle et affaiblissent les défenses des populations. Ces éléments ne doivent pas être considérés comme isolés, indépendants les uns des autres. Le résultat aujourd’hui des politiques françaises et européennes, est que l’Europe en général, et la France en particulier, vont affronter la pire crise économique depuis des décennies. La catastrophe s’annonce complète, entraînée par un raréfaction artificielle (politique) de l’énergie et une augmentation énorme de son coût. Cette crise particulièrement grave est prévue pour cet hiver. Elle est de l’entière responsabilité des dirigeants européens. Quoi qu’en dise Von Der Leyen, la crise prétendument sanitaire l’était aussi. Si les Français ou les Européens réalisent cela, ils demanderont des comptes à leurs dirigeants. Certes le pire n’est jamais certain. Toutefois la rébellion des peuples est pressentie sous forme de manifestations, et de possibles émeutes. Les manifestions ont d’ailleurs commencé. La situation se dégrade, des craquements se font entendre partout, comme avec la grève dans les raffineries, la grève des internes en médecine, la grève générale. La situation peut échapper aux gouvernants. S’ils sont effrayés, pour sauver leur peau, les politiciens n’hésiteront pas à réprimer durement. Ils l’ont déjà fait. Ils n’auront aucun scrupule à blesser, éborgner, cela a eu lieu en France ou aux Pays-Bas, les éventuels décès ne les feront pas reculer. La répression a des inconvénients : C’est se conduire de manière patente comme un totalitariste sans états d’âme. Or la propagande proclame à cor et à cris que l’État protège les Français, qu’il défend la Liberté en soutenant les gentils Ukrainiens contre le très, très méchant Poutine. Personne ne peut garantir au gouvernement que les manifestations et les émeutes ne se terminent pas en révolution et en guerre civile avec une issue très défavorable pour eux. « Quand l’État se charge de tout, il devient responsable de tout. Sous l’empire de ces arrangements artificiels, un peuple qui souffre ne peut s’en prendre qu’à son gouvernement ; et son seul remède comme sa seule politique est de le renverser. » (Frédéric Bastiat, Services privés service public (1850)) « Mais si le gouvernement se charge d’élever et de régler les salaires et qu’il ne le puisse ; s’il se charge d’assister toutes les infortunes et qu’il ne le puisse ; s’il se charge d’assurer des retraites à tous les travailleurs et qu’il ne le puisse ; s’il se charge de fournir à tous les ouvriers des instruments de travail et qu’il ne le puisse ; s’il se charge d’ouvrir à tous les affamés d’emprunts un crédit gratuit et qu’il ne le puisse ; si, (…) « l’État se donne la mission d’éclairer, de développer, d’agrandir, de fortifier, de spiritualiser, et de sanctifier l’âme des peuples », et qu’il échoue ; ne voit-on pas qu’au bout de chaque déception, hélas ! plus que probable, il y a une non moins inévitable révolution ? » (Frédéric Bastiat, La loi (1850)) Ce d’autant que le système politique Français est fermé, bloqué, sclérosé. Il ne permet pas de s’adapter en douceur aux circonstances. Il n’y a pas de vie démocratique. Il y a un chèque en blanc au président pour cinq ans. Le fait qu’il existe aujourd’hui un majorité relative à l’Assemblée nationale ne doit pas donner trop d’espoir. Les débats se sont jusqu’à aujourd’hui limités à distribuer différemment, davantage de spoliation légale. Il n’y a eu aucun débat de fond pour traiter les causes réelles de cette situation : des politiques imbéciles destructrices. Pour éviter l’explosion il faudrait changer de politique. Les politiciens ne le veulent pas parce qu’ils ne peuvent admettre s’être trompés. L’opportune 8ème vague Il est plus facile, moins risqué et plus conforme à la vulgate de l’État qui protège de manipuler les foules grâce à la COVID. Il vaut mieux pour le gouvernement imposer des mesures draconiennes de coercition sociale, y compris des interdictions de rassemblement (donc de manifestation) pour cause d’épidémie, que pour délit d’opposition, comme le ferait un vulgaire régime totalitaire. Bien des gens sont restés traumatisée par les deux années de gestion épidémique liberticide qu’ils viennent de vivre. Beaucoup restent persuadés que les COVID sont gravissimes, très contagieuses, que si elle ne l’étaient pas le gouvernement ne prendrait pas ces mesures d’oppression. Ils apprécient et réclament cette gestion autoritaire. Il est probable que bien des Français se laisseront embobiner et apporteront leur soutien à une politique répressive sanitaire. Bien plus en tout cas que s’il s’agissait de briser un mouvement contre la vie chère, la perte de pouvoir d’achat, la pénurie énergétique, la misère, le chômage, le froid, la faim, le rationnement. Toutes conséquences désastreuses de la politique gouvernementale. Gouvernement qui apparaîtrait pour ce qu’il est : le destructeur de la France. Avec la COVID il peut encore faire croire qu’il est le protecteur contre un fléau pour lequel il n’est pour rien, puisque c’est un virus. La maladie fait peur et sidère les populations. C’est une menace invisible, insidieuse omniprésente, tout le monde peut être touché. L’autre peut être un danger. La société est divisée et le gouvernement rassure. Que ses mesures soient pertinentes ou délétères importe peu à des populations effrayées. L’État à tout à gagner en gérant au pire, quitte à aggraver la situation si nécessaire. Il ne lui sera jamais reproché d’en avoir trop fait même, au prix de dégâts énormes, supérieurs à ceux de l’épidémie. La fin justifie les moyens, nous sommes bien dans un système totalitaire. Pour en sortir, en finir avec « la spoliation légale » Mettre fin à une politique où tout le monde perd. Il est facile de constater que depuis plusieurs années les décisions nocives de nos gouvernements, quels qu’ils soient, succèdent aux décisions toxiques avec une persévérance à toute épreuve. Nous arrivons ces temps-ci à la quintessence de cette politique avec les gestions des COVID, et de la guerre en Ukraine, qui n’ont strictement aucun effet positif pour les Français et uniquement des effets délétères. C’est effarant d’avoir un gouvernement qui ne prend que des décisions, systématiquement et seulement, négatives pour la France. Quand un gouvernement fait n’importe quoi ce sont les citoyens qui trinquent. Et qui paient. Rendre le pouvoir politique au gens et faire baisser la pression pour éviter l’explosion. Un retour à une véritable liberté politique est une mesure de justice. Il faut dissoudre l’actuelle Assemblée, mais auparavant il faut mettre en place la proportionnelle intégrale pour l’Assemblée nationale, couplée au référendum d’initiative citoyenne. Le centre du pouvoir doit revenir à l’Assemblée nationale et au Sénat. En cas d’échec de la politique on change de gouvernement, voire on revote. C’est un moyen fluide de prendre en compte les évolutions de la vie, les avis des citoyens, dont leur mécontentement. Il ne faut plus que le président ait des pouvoirs de monarque absolu. Il doit laisser le gouvernement gouverner et assumer ses responsabilités devant l’Assemblée. Puisque nous vivons en monarchie républicaine, autant cantonner notre monarque à un rôle similaire aux autres monarques européens. Rendre le pouvoir économique au gens. Il faut prendre des mesures de liberté économique, qui n’est que justice, parce qu’elle met fin au vol légal. C’est le seul chemin pour la prospérité, l’équilibre budgétaire, le paiement des dettes, donc de l’indépendance nationale. En quelques mots nous trouvons : salaire complet, un seul impôt (à la place de 483) faible et proportionnel. En particulier pas de TVA, pas de taxes sur l’énergie, pas d’impôts sur entreprises, pas de droits de succession. Mise en concurrence de la sécurité sociale, filet de sécurité en cas d’accident de la vie, retraites par capitalisation, libre choix pour l’enseignement etc. Revenir à une énergie, fiable, abondante et bon marché, nucléaire ou fossile. Fin des sanctions contre la Russie et normalisation des relations avec ce pays. « Les Français d’abord devrait » être le ba-ba des politiciens français. Restaurer les fonctions régaliennes. Force est de constater que depuis des années elles servent de variantes d’ajustement budgétaire. Cela se complique d’une politique de sécurité intérieure (justice police) brouillonne, inefficace et détournée de la protection des biens et des personnes, donc injuste. La politique extérieure de soumission et de compromission est déconnectée du terrain. C’est la politique d’un pays endetté, à l’économie en décrépitude, dépendant de ses créanciers. Il faut une armée puissante. Il faut une police et une justice au service des gens, et non d’une idéologie politique. Un État limité et la fin de la spoliation légale entraînent automatiquement la fin du capitalisme de connivence. Ne soyons pas naïfs. Nous politiciens sont attachés au pouvoir comme des berniques sur un rocher. Ce qui laisse malheureusement présager d’une issue douloureuse. source : Le Courrier des Stratèges

mercredi 19 octobre 2022

À quoi jouent les États-Unis et l’Allemagne ?

mercredi 19 octobre 2022 À quoi jouent les États-Unis et l’Allemagne ? par Thierry Meyssan Sous nos yeux, l’Allemagne, qui vient de perdre son approvisionnement en gaz russe et ne pourra en obtenir au mieux que le sixième en Norvège, s’enfonce dans la guerre en Ukraine. Elle devient la plaque-tournante des actions secrètes de l’Otan qui agit, en définitive, contre elle. Le conflit actuel est particulièrement opaque lorsque l’on ignore les liens entre les straussiens US, les sionistes révisionnistes et les nationalistes intégraux ukrainiens. La guerre en Ukraine agit comme un leurre. Nous ne voyons qu’elle et avons oublié le conflit majeur dans laquelle elle se situe. Du coup, nous ne comprenons pas ce qui se passe sur le champ de bataille, ni ne percevons correctement la manière dont le monde se réorganise et particulièrement la manière dont le continent européen évolue. Tout a commencé avec l’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche. Il s’est entouré d’anciens collaborateurs qu’il avait connus durant sa vice-présidence : les straussiens [1]. Cette petite secte varie de couleur politique, soit républicain, soit démocrate, selon le parti du président en exercice. Ses membres, presque tous juifs, suivent l’enseignement oral de feu Leo Strauss. Ils sont convaincus que les hommes sont méchants et les démocraties faibles. Plus : elles n’ont pas été capables de sauver leur peuple de la Shoah et ne le seront pas plus la prochaine fois. Ils pensent qu’ils ne pourront survivre qu’en constituant eux-mêmes une dictature et en conservant le contrôle. Dans les années 2000, ils avaient constitué le Project for a New American Century. Ils avaient appelé de leurs vœux un « Nouveau Pearl Harbor » qui choquerait tant les esprits des États-uniens qu’ils parviendraient à leur imposer leurs vues. Ce furent les attentats du 11 septembre 2001. Ces informations sont choquantes et difficiles à admettre. Il existe pourtant quantités d’ouvrages considérés comme sérieux sur ce sujet. Surtout, la progression des Straussiens depuis 1976, date de la nomination de Paul Wolfowitz [2] au Pentagone, jusqu’à aujourd’hui confirme largement les pires inquiétudes. En Europe, les Straussiens ne sont pas connus, mais les journalistes qui les soutiennent le sont. On les qualifie de « néo-conservateurs ». Il faut reconnaître que jamais les intellectuels juifs n’ont soutenu cette minuscule secte juive. Reprenons notre récit. En novembre 2021, les straussiens ont envoyé Victoria Nuland [Fuck EU] sommer le gouvernement russe de se ranger derrière eux. Mais le Kremlin leur a répondu en proposant un Traité garantissant la paix, c’est-à-dire en contestant non seulement le projet straussien, mais aussi la prétendue politique de sécurité des États-Unis [3]. Le président Vladimir Poutine a remis en cause l’extension de l’Otan à l’Est, qui menace son pays, et la manière dont Washington ne cesse d’attaquer et de détruire des États, notamment au « Moyen-Orient élargi ». Les straussiens ont alors délibérément provoqué la Russie pour la faire sortir de ses gonds. Ils ont encouragé les « nationalistes intégraux » ukrainiens à bombarder leurs compatriotes du Donbass et à préparer une attaque simultanée du Donbass et de la Crimée [4]. Moscou, qui n’avait aucune confiance dans les Accords de Minsk et se préparait, depuis 2015, à un affrontement mondial, a jugé que le moment était venu. 300 000 soldats russes sont entrés en Ukraine pour « dénazifier » le pays [5]. Le Kremlin considère à juste titre que les « nationalistes intégraux « , qui avaient fait alliance avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale, en partagent toujours l’idéologie raciale. Là encore, ce que j’écris est choquant. Les livres de référence des nationalistes ukrainiens n’ont jamais été traduits dans les langues occidentales, y compris le Nationalisme de Dmytro Dontsov. Si personne ne sait ce que Dontsov a fait durant la Seconde Guerre mondiale, tout le monde connaît les crimes de ses disciples, Stepan Bandera et Iaroslav Stetsko. Ces gens furent tout dévoués au chancelier Adolf Hitler. Ils favorisèrent et parfois supervisèrent l’assassinat d’au moins 1,7 millions de leurs compatriotes, dont 1 million de juifs. Au premier abord, il paraît difficile de les croire alliés aux straussiens et au président juif Zelensky comme l’a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. En effet, le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, a immédiatement pris position contre eux [6]. Il conseilla même au président Zelensky d’aider les Russes à en nettoyer son pays. Le rapport de force est tel que son successeur, Yaïr Lapid, tout en partageant les idées de Bennett et en refusant de fournir des armes à l’Ukraine, tient un discours atlantiste. Cependant, nous nous souvenons que Paul Wolfowitz présida à Washington un important congrès avec des ministres ukrainiens. Il s’y engagea à soutenir le combat des nationalistes intégraux contre la Russie [7]. Pourtant les liens entre les « nationalistes intégraux" ukrainiens et les « sionistes révisionnistes » de l’Ukrainien Vladimir Jabotinsky sont historiques. Ils négocièrent un accord, en 1921, selon lequel ils s’uniraient contre les Bolchéviques. Compte tenu de la longue succession de pogroms que les « nationalistes ukrainiens » avaient déjà perpétrés, la révélation de cet accord, une fois que Jabotinsky eut été élu au Comité directeur de l’Organisation sioniste mondiale, provoqua un rejet unanime de la diaspora juive. Le Polonais David ben Gourion, qui reprit en main la milice de Jabotinsky en Palestine, le qualifia de « fasciste « et de « peut-être nazi ». Par la suite, Jabotinsky s’exila à New York où il fut rejoint par un autre Polonais, Bension Netanyahu, le père de Benjamin Netanyahu, qui devint son secrétaire particulier [8]. Après la Seconde Guerre mondiale, le maître à penser Dontsov et les deux assassins en chef, Bandera et Stetsko, furent récupérés par les Anglo-Saxons. Le premier fut exilé au Canada, puis aux États-Unis malgré son passé d’administrateur de l’institut Reinhard Heydrich en charge de la coordination de la « solution finale » [9], tandis que les deux autres le furent en Allemagne pour travailler sur la radio anticommuniste de la CIA [10]. Après l’assassinat de Bandera, Stetsko devint le co-président (avec Tchang Kaï-chek) de la Ligue anticommuniste mondiale dans laquelle la CIA réunit ses dictateurs et criminels préférés, dont Klaus Barbie [11]. Revenons à notre propos. Les straussiens n’ont que faire de l’Ukraine. Ce qui les intéresse, c’est la domination du monde et donc l’abaissement de tous les autres protagonistes : de la Russie [de la Chine] et des Européens. C’est ce que Wolfowitz écrivait en 1992 en qualifiant ces puissances de « compétiteurs », ce qu’elles ne sont pas [12]. Les Russes ne s’y trompent pas. C’est pourquoi il ont envoyé fort peu de troupes en Ukraine. Trois fois moins que l’armée ukrainienne. Il est donc stupide d’interpréter leur lenteur comme une déconvenue alors qu’ils se réservent pour l’affrontement direct avec Washington. Intervenant le 16 octobre à l’occasion d’une prestation de serment de volontaires, le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a déclaré : « Quiconque pense que cette guerre se terminera par des négociations russo-ukrainiennes ne vit pas dans ce monde. La réalité est différente ». Selon lui, seule une négociation états-unis-Russie peut y mettre fin. Aujourd’hui, les straussiens ont poussé au sabotage des gazoducs Nord Stream. Contrairement à ce que prétendent certains, il ne s’agit pas de casser l’économie russe, qui a d’autres clients, mais l’industrie allemande qui ne peut pas s’en passer [13]. Normalement Berlin aurait dû réagir face au crime de son suzerain. Que nenni ! C’est tout le contraire. Dès l’arrivée d’Olaf Scholtz à la Chancellerie, son gouvernement a mis en place un vaste système visant à « harmoniser les nouvelles » [14]. Il est supervisé par la ministre de l’Intérieur, la sociale-démocrate Nancy Faeser. Tous les médias russes s’adressant à un public occidental ont été interdits par les « démocraties » à partir du 24 février 2022, c’est-à-dire à partir de l’application par l’armée russe de la résolution 2202 du Conseil de sécurité. Désormais, en Allemagne, citer cette résolution et partager l’interprétation russe est assimilé à de la « propagande ». Il est très étonnant de voir les Allemands saborder eux-mêmes leurs institutions. Au XX° siècle, l’Allemagne qui avait été le phare des Sciences et des Techniques, avant la Première Guerre mondiale est devenue en quelques années un pays aveugle qui a commis les pires crimes. Au XXI° siècle, alors que son industrie était la plus performante au monde, l’Allemagne s’aveugle à nouveau sans raison. Les Allemands entérinent eux mêmes leur chute au profit de la Pologne, celle de l’Union européenne au profit de l’Initiative des trois mers (Intermarium) [15]. De leur côté, les straussiens utilisent leurs privilèges en Allemagne. Les bases militaires US y disposent d’une extra-territorialité complète et le gouvernement fédéral n’a pas le droit de limiter leur activité. Ainsi, lorsque en 2002, le chancelier Gerhard Schröder s’opposa à la guerre des straussiens au Moyen-Orient, il ne put pas empêcher le Pentagone d’utiliser ses installations en Allemagne comme bases arrières de son invasion et de sa destruction de l’Irak. C’est à Ramstein (Rhénanie-Palatinat) que le Groupe de contact de Défense de l’Ukraine s’est réuni. Les délégués de la cinquantaine d’États invités, après avoir été racketés pour doter Kiev d’une multitude d’armes ont eu droit à des explications sur le Concept du fonctionnement de la Résistance (Resistance Operating Concept — ROC). Il s’agit de réactiver pour la énième fois les réseaux stay-behind mis en place à la fin de la Seconde Guerre mondiale [16]. À l’époque, ils furent d’abord créés par la CIA états-unienne et le MI6 britannique, avant d’être intégrés dans l’Otan. Les anciens nazis et les « nationalistes intégraux » ukrainiens en furent la principale composante. Le réseau stay-behind actuel est coordonné depuis 2013 par l’Otan sur sa base de Stuttgart-Vaihingen (Bade-Wurtemberg) où résident les Forces spéciales US pour l’Europe (SOCEUR). Il s’agit de créer un gouvernement en exil et d’organiser des sabotages sur le modèle de ce que firent le général Charles De Gaulle et le préfet Jean Moulin durant la Seconde Guerre mondiale. Otto C. Fiala y a ajouté les manifestations non-violentes testées par le professeur Gene Sharp dans le bloc de l’Est, puis lors des « révolutions colorées » [17]. Rappelons que, contrairement à ce qu’il prétendit, Gene Sharp a toujours travaillé pour l’Alliance atlantique [18]. La première manifestation du Stay-behind ukrainien a eu lieu le 8 octobre avec le sabotage du pont de Crimée, sur le détroit de Kertch. Thierry Meyssan

Elon Musk explique comment une Troisième Guerre mondiale pourrait débuter

Elon Musk explique comment une Troisième Guerre mondiale pourrait débuter L’homme d’affaires sud-africano-canado-américain Elon Musk a affirmé que la perte de la Crimée par la Russie pourrait signer le début d’une Troisième Guerre mondiale. Alors que le climat devient chaque jour plus anxiogène autour du conflit en Ukraine, le milliardaire Elon Musk y est allé de sa petite prévision apocalyptique. Sur Twitter, le patron de Tesla et SpaceX s’est en effet demandé dans quelle condition pourrait commencer une nouvelle guerre mondiale. C’est selon lui, la perte de la Crimée par Moscou pourrait être l’élément déclencheur. Elon Musk a souligné que la région est d’une importance cruciale pour la Russie, du même ordre qu’Hawaï ou que la baie de Pearl Harbor pour les États-Unis. « Si la Russie est confrontée au choix de perdre la Crimée ou d’utiliser des armes nucléaires sur le champ de bataille, elle choisira cette dernière option. Nous avons déjà sanctionné la Russie de toutes les manières possibles, alors que leur reste-t-il de plus à perdre? Si nous frappons la Russie avec des armes nucléaires en réponse, ils riposteront et nous aurons alors la Troisième Guerre mondiale », a-t-il ainsi écrit sur Twitter. Le fantasque homme d’affaires a ajouté que si la Russie faisait face à une défaite complète et à la destruction de son armée par l’Otan, elle utiliserait aussi sans doute l’arme nucléaire. Source Note : la plupart des gens sains d’esprit comprennent l'importence de la Crimée pour la Russie (vu son histoire), mais les politiciens d’Europe et d’Amérique font semblant de ne rien comprendre. Et foncent droit vers un conflits généralisé (une attaque meurtrière sur la Russie avec des armes de l’Otan pourrais aussi déclencher la guerre mondiale) Faut pas croire aussi que Poutine laissera les ukrainiens massacrés encore pendent des années les russophiles du Donbass Les politiciens croient naïvement prendre le dessus sur la Russie, comme ils l'ont fait en Irak ou en Libye, alors qu'ils ont en face d'eux la plus grande puissance nucléaire du monde Voila l’avertissement de Poutine il a de cela quelque jours: Vladimir #Poutine si la Russie est attaquée ce sera la fin du monde...A quoi servirait le monde sans la Russie.

dimanche 16 octobre 2022

Évacuation des citoyens de la Chine de l'Ukraine en toute urgence

L'ambassade de Chine en Ukraine, comme WarNews247 l'a précédemment informé, a émis une instruction à ses citoyens, leur demandant de quitter l'Ukraine dès que possible. La seule chose soulignée dans l'annonce est que cela est fait pour des raisons de sécurité, car les niveaux de danger ont augmenté en raison de la guerre avec la Russie. Dans le document, ils décrivent la situation dans le pays déchiré par la guerre comme "grave". Ceux qui veulent partir, en effet, seront ramenés avec la mission diplomatique en Chine. La directive a été publiée hier, samedi, et a été communiquée à tous les citoyens chinois. Apparemment, Pékin a été informé de première main de ce qui se passe en Ukraine…

Aux portes d'Armageddon ? Pourquoi le conflit ukrainien ressemble dangereusement à la crise des missiles cubains

La montée des tensions entre Washington et Moscou rappelle une crise d'il y a 60 ans qui a failli déclencher la dévastation Aux portes d'Armageddon ? Pourquoi le conflit ukrainien ressemble dangereusement à la crise des missiles cubains © RT L'histoire rapporte que le 16 octobre 1962, le président américain de l'époque, John F. Kennedy, a reçu des informations de la CIA sur le déploiement de missiles soviétiques à Cuba. Cet événement a été le début officiel de la crise des missiles de Cuba - le premier et pendant longtemps le seul événement de l'histoire mondiale qui a amené l'humanité au bord de la guerre nucléaire. À l'époque, les têtes froides – qui n'avaient pas encore oublié les horreurs d'une vraie guerre – ont su empêcher une catastrophe. Que les dirigeants d'aujourd'hui fassent preuve de la même retenue est loin d'être certain. Rimes et échos L'humoriste américain du XIXe siècle Mark Twain a dit : « L'histoire ne se répète jamais, mais elle rime souvent. L'historien pakistano-britannique Tariq Ali est crédité d'une prise de position similaire : "L'histoire se répète rarement, mais ses échos ne disparaissent jamais." 60 ans depuis la crise des missiles de Cuba : comment la tête froide a empêché une rencontre navale entre l'Union soviétique et les États-Unis de déclencher une guerre nucléaire Lire la suite 60 ans depuis la crise des missiles de Cuba : comment la tête froide a empêché une rencontre navale entre l'Union soviétique et les États-Unis de déclencher une guerre nucléaire L'un ou l'autre aurait pu faire référence au conflit russo-ukrainien d'aujourd'hui, qui semble rimer avec et faire écho à un épisode périlleux d'il y a 60 ans et à 6 000 milles de distance - la crise des missiles de Cuba. Les observateurs qui se souviennent de la confrontation américano-soviétique d'octobre 1962 ne peuvent qu'espérer que la dernière confrontation entre Washington et Moscou ne nécessitera pas autant de chance pour éviter une guerre nucléaire potentiellement fatale à la planète. Les similitudes – rimes et échos – sont évidentes. Pour commencer, les crises ukrainienne et cubaine étaient toutes deux enracinées au moins en partie dans le même principe : une superpuissance ne peut pas rester les bras croisés lorsqu'un rival géopolitique perturbe l'équilibre sécuritaire entre eux. En 1962, le déclencheur a été le placement secret de missiles soviétiques à Cuba, juste aux portes de l'Amérique. Le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev, qui a ironiquement grandi dans ce qui était alors l'Ukraine, a vu dans cette décision un moyen de protéger l'île contre une invasion américaine après l'échec de l'assaut de la Baie des Cochons en avril 1961, ainsi qu'une réponse tit-for-tat. au déploiement par le Pentagone des missiles Jupiter en Turquie et en Italie, qui ont positionné les ogives nucléaires de Washington pour frapper le territoire de l'URSS en aussi peu que dix minutes. À l'époque, les missiles à longue portée en territoire soviétique mettaient des heures à se recharger et à tirer, ce qui signifiait une réponse retardée à une première frappe américaine. "Puisque les Américains ont déjà entouré l'Union soviétique d'un anneau de leurs installations militaires, nous devrions les rembourser avec leur propre monnaie et leur donner un avant-goût de leur propre médecine afin qu'ils découvrent par eux-mêmes ce que c'est que de vivre comme un cible des armes nucléaires », a déclaré Khrouchtchev, cité par Aleksandr Alekseev, alors ambassadeur de Moscou à Cuba. RT PHOTO DE FICHIER: John Kennedy et Nikita Khrouchtchev se rencontrent à Vienne pour une discussion amicale. © Keystone-France / Gamma-Keystone via Getty Images Le président américain John F. Kennedy ne l'a pas vu de cette oreille lorsqu'un avion espion U-2 a repéré des missiles sol-sol à Cuba le 16 octobre. ' Kennedy était initialement enclin à ordonner une attaque sur les sites de missiles, ce qui aurait facilement pu dégénérer en une réponse soviétique et, éventuellement, en des nuages ​​​​de champignons des deux côtés. Le président américain n'était pas encore au courant que les Soviétiques avaient déjà envoyé des ogives nucléaires à Cuba. Il ne savait pas non plus que l'URSS avait 43 000 soldats sur l'île, ainsi que des armes nucléaires tactiques qui pourraient être utilisées pour détruire une force d'attaque américaine. Mais Kennedy savait qu'avoir des missiles balistiques soviétiques juste de l'autre côté du détroit de Floride - La Havane n'est qu'à environ 1 100 milles de Washington et à 230 milles de Miami - était intolérable et donnait potentiellement à l'URSS la capacité de gagner une guerre nucléaire avec les États-Unis. Les experts ont prévenu pendant des décennies que l'élargissement de l'OTAN conduirait à la guerre : pourquoi personne ne les a-t-il écoutés ? Lire la suite Les experts ont prévenu pendant des décennies que l'élargissement de l'OTAN conduirait à la guerre : pourquoi personne ne les a-t-il écoutés ? La Russie a soulevé des préoccupations similaires concernant l'expansion de l'OTAN vers l'est. Le bloc militaire occidental a été formé pour assurer la sécurité collective contre l'URSS, mais au lieu de récolter les dividendes de la paix après l'effondrement soviétique en 1991, il s'est étendu à 30 États, doublant presque de taille. Il a également placé des armes stratégiques en Europe de l'Est, que Moscou percevait comme une menace. Comme si ces mouvements n'étaient pas assez provocateurs, l'OTAN s'est également engagée à éventuellement pénétrer en Ukraine et en Géorgie, ce qui étendrait sa portée dans deux anciennes républiques soviétiques aux frontières de la Russie. Les tensions se sont encore intensifiées lorsqu'un coup d'État soutenu par les États-Unis a renversé le gouvernement ukrainien élu en 2014, déclenchant une guerre entre Kiev et les séparatistes du Donbass qui a fait environ 14 000 morts avant même que Moscou ne commence son offensive militaire en février dernier. Certains observateurs ont reproché aux États-Unis et à l'OTAN d'avoir provoqué le conflit. "En tant que celui qui a déclenché la crise ukrainienne et le plus grand facteur qui l'alimente, les États-Unis doivent réfléchir profondément à leurs actions erronées consistant à exercer une pression extrême et à attiser la flamme sur la question ukrainienne", a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Zhao Lijian en juillet. RT PHOTO DE FICHIER: Soldat vu debout avec l'épave dans la salle d'embarquement de l'aéroport de Donetsk. © Joao Bolan / SOPA Images / LightRocket via Getty Images Le pape François a affirmé en juin que la troisième guerre mondiale avait déjà été déclarée et a réitéré son affirmation selon laquelle l'OTAN pourrait avoir déclenché la crise. Il a cité un dirigeant mondial non identifié qui lui a dit que le bloc "aboyait aux portes de la Russie" et a repoussé les critiques selon lesquelles il n'avait pas condamné le président russe Vladimir Poutine. Je suis simplement contre le fait de transformer une situation complexe en une distinction entre bons et méchants, sans tenir compte des racines et des intérêts personnels, qui sont très complexes. L'OTAN n'est pas qu'une simple association d'États. Comme l'a noté le ministre britannique Sajid Javid en février, peu de temps avant le début de l'offensive russe, un empiétement sur un membre est un empiètement sur tous. Il a même qualifié les 30 États membres de « territoire de l'OTAN », comme si le bloc était une nation géante. En termes de sécurité, cela peut aussi bien être un pays. Comme le stipule l'article 5 du traité de l'OTAN, une agression armée contre un membre est considérée comme une attaque contre tous. C'était une lourde responsabilité lorsque l'OTAN a commencé avec 12 alliés proches. C'est devenu un gage beaucoup plus précaire avec l'expansion vers l'est. Un accrochage à Skopje ou à Tallinn, même justifiable, pourrait avoir autant de potentiel pour déclencher une conflagration nucléaire qu'un attentat contre Berlin ou Paris. Et que se passe-t-il si l'un des petits frères est un mauvais acteur, provoquant essentiellement un combat que les grands frères sont tenus de terminer ? Du point de vue de la Russie, l'Ukraine représenterait justement un tel risque. Poutine a accusé Kiev d'avoir commis un « génocide » contre les russophones du Donbass, et l'Ukraine n'a pas mis en œuvre les accords de Minsk, les protocoles négociés par l'Allemagne et la France pour ramener la paix dans la région. La Russie a également appelé à la « dénazification » de l'Ukraine. RT PHOTO DE FICHIER: Un soldat allemand hisse le drapeau de l'OTAN. © Kay Nietfeld / alliance photo via Getty Images L'envoyé de Moscou à Washington, Anatoly Antonov, a tenté d'expliquer les préoccupations de sécurité de la Russie à un intervieweur de CBS News quatre jours seulement avant que les chars ne traversent les frontières de l'Ukraine. Les rivaux géopolitiques ne doivent pas piétiner le principe de "sécurité indivisible", ce qui signifie que ni l'OTAN ni la Russie ne devraient être autorisées à renforcer leur propre sécurité aux dépens de l'autre partie, a-t-il déclaré. Dans ce contexte, ajouter l'Ukraine à l'OTAN ne serait « pas possible pour nous d'avaler », a expliqué Antonov. Son commentaire suivant a clairement expliqué pourquoi de telles tactiques ne sont pas non plus dans l'intérêt des États membres de l'OTAN : Vous verrez qu'il n'y a pas d'espace pour nous retirer. La Première Guerre mondiale était censée avoir appris aux politiciens que les alliances à déclenchement rapide peuvent avoir des conséquences imprévues, comme lorsque l'assassinat d'un archiduc autrichien à Sarajevo a déclenché un conflit mondial qui a tué ou mutilé 40 millions de personnes. Le carnage qui en a résulté a été si dévastateur qu'il était censé être « la guerre pour mettre fin à toutes les guerres », bien que tragiquement, des blocs rivaux s'y remettaient – ​​avec des conséquences encore plus meurtrières – à peine 21 ans plus tard. Ce n'est un secret pour personne que l'Occident essaie de renverser le gouvernement russe - John Bolton le disait à haute voix Lire la suite Ce n'est un secret pour personne que l'Occident essaie de renverser le gouvernement russe - John Bolton le disait à haute voix Chansons des faucons de guerre Cuba, une nation insulaire de 7,5 millions d'habitants connue pour ses plantations de canne à sucre, ses cigares et ses casinos avant que les forces révolutionnaires dirigées par Fidel Castro ne renversent le dictateur soutenu par les États-Unis Fulgencio Batista en 1959, aurait pu sembler un champ de bataille obscur pour amener Washington et Moscou à des coups thermonucléaires . Cependant, compte tenu de sa proximité avec les États-Unis, de la saisie par Castro d'actifs appartenant à des Américains et de la "théorie des dominos" de Washington sur la propagation du communisme, il est facile de comprendre pourquoi les enjeux étaient si élevés. Castro, qui a dirigé Cuba jusqu'en 2008 et est décédé en 2016, était sans doute le genre de petit frère qui pouvait attiser les conflits dans son quartier. Il aurait ordonné l'abattage d'un avion espion américain U-2 au plus fort de la crise d'octobre 1962, et même après que Khrouchtchev et Kennedy aient convenu d'un accord pour mettre fin au conflit - y compris une garantie américaine contre l'invasion de Cuba et une promesse non officielle de supprimer les missiles Jupiter en Turquie – le généralissime a exigé une première frappe nucléaire contre Washington. Castro a également refusé d'autoriser les mesures de vérification sur lesquelles les États-Unis ont insisté pour conclure l'accord, ce qui a conduit à des inspections humiliantes des navires soviétiques en mer lors de leurs voyages de retour pour ramener les missiles chez eux. RT PHOTO DE FICHIER: Fidel Castro prononce un discours à l'occasion de l'anniversaire de Moncada, à Matanzas, Cuba, le 26 juillet 1991. © Sven Creutzmann / Mambo Photography / Getty Images Il y avait aussi beaucoup de faucons du côté américain. Le général de l'US Air Force Curtis LeMay, qui a un jour reconnu qu'il aurait été jugé comme criminel de guerre si les États-Unis avaient perdu contre le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale, n'était pas satisfait du plan de Kennedy de bloquer Cuba. Il a conseillé au commandant en chef de déployer la marine américaine et le commandement aérien stratégique pour encercler la nation insulaire et, si nécessaire, la « faire frire ». Il considérait qu'il s'agissait de la « plus grande défaite » de l'Amérique lorsque Kennedy et Khrouchtchev négocièrent une solution pacifique. Alors que l'accord de paix se concluait, LeMay a exigé un assaut contre Cuba le lendemain. Il y a eu plusieurs incidents pendant la crise qui auraient pu déclencher une chaîne d'événements dévastateurs. À l'époque, le Commandement aérien stratégique américain a été placé sur le statut DEFCON 2 pour la première fois. Comment le comité du prix Nobel de la paix a réussi à unir les élites biélorusses, russes et ukrainiennes dans une colère collective Lire la suite Comment le comité du prix Nobel de la paix a réussi à unir les élites biélorusses, russes et ukrainiennes dans une colère collective C'est pourquoi deux avions intercepteurs F-102 américains étaient armés de missiles à pointe nucléaire lorsqu'ils se sont envolés pour escorter un U-2 qui avait disparu lors d'une mission de collecte d'échantillons d'air au-dessus du pôle Nord le 27 octobre. L'avion espion s'était égaré dans l'espace aérien soviétique, ce qui aurait pu déclencher une réponse tragiquement paniquée. Khrouchtchev a noté plus tard que l'avion aurait pu être confondu avec un bombardier nucléaire américain, " ce qui aurait pu nous pousser à une étape fatidique ". Et heureusement, les MiG soviétiques qui ont chassé le U-2 au-dessus de la péninsule de Tchoukotka ont fait demi-tour plutôt que de provoquer un conflit avec les F-102 dotés d'armes nucléaires alors que l'avion espion rentrait dans l'espace aérien américain. Cet incident n'était même pas l'appel le plus effrayant ce jour-là. Comme Plokhy l'a raconté dans son livre, le commandant de sous-marin soviétique Vasily Arkhipov a probablement empêché une guerre nucléaire lors d'une rencontre époustouflante avec un convoi de la marine américaine. Arkhipov était chef d'état-major d'un groupe de quatre sous-marins à moteur diesel qui avaient été envoyés dans la région pour aider à protéger les navires soviétiques, et il était à bord de l'un d'eux, le B-59. Le sous-marin opérait dans les eaux internationales de la mer des Sargasses lorsqu'il a été détecté par les forces américaines, qui ont largué des grenades sous-marines non létales pour tenter de le forcer à remonter à la surface. À bord du B-59 étouffant avec les communications coupées, les officiers ont perçu que leur navire était attaqué, peut-être au début de la Troisième Guerre mondiale. Le capitaine soviétique, Valentin Savitsky, a ordonné que la torpille nucléaire du sous-marin soit prête à tirer. "Nous les frapperons avec tout ce que nous avons", aurait déclaré Savitsky. « Nous mourrons, mais nous les coulerons tous. Nous ne déshonorerons pas la flotte. Savitsky n'a accepté de faire surface qu'après avoir préparé son arme nucléaire dans son tube. Lorsqu'un avion de la marine a lancé des fusées éclairantes pour obtenir une meilleure photo du B-59, les Soviétiques ont de nouveau pensé qu'ils étaient attaqués et le capitaine a ordonné une plongée d'urgence. Mais avant de retourner dans le sous-marin, Arkhipov a regardé en arrière et a vu un projecteur sur l'USS Cony signalant des excuses. Savitsky et l'officier politique à bord du B-59 ont accepté un lancement nucléaire, mais Arkhipov a opposé son veto à la décision. RT Vasily Arkhipov © Wikipédia Une force opérationnelle entière de la marine américaine aurait probablement été détruite par l'ogive de 10 kilotonnes, et Washington aurait presque certainement répondu par une frappe nucléaire contre l'URSS. Comme Arthur Schlesinger, un conseiller de Kennedy, l'a dit plus tard à propos de la crise cubaine, Ce n'était pas seulement le moment le plus dangereux de la guerre froide . Ce fut le moment le plus dangereux de l'histoire de l'humanité. Avance rapide jusqu'à aujourd'hui, et l'implication de plus en plus agressive des États-Unis et d'autres membres de l'OTAN dans le conflit ukrainien menace de créer des moments tout aussi dangereux - du moins aux yeux des dirigeants russes, dont le pays possède le plus grand arsenal d'armes nucléaires au monde. L'ombre nucléaire se lève à nouveau En fait, le plus haut diplomate russe, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, a déclaré à RT dans une interview en juillet que les États-Unis et le Royaume-Uni voulaient en fait aggraver le conflit en une confrontation plus large entre Moscou et les membres de l'Union européenne. Les États de l'OTAN injectent non seulement des armes de plus en plus avancées en Ukraine, mais ils empêchent Kiev de rechercher une paix négociée et forcent le pays appauvri à utiliser leur puissance de feu de manière plus risquée, a déclaré Lavrov. « Nos homologues américains, homologues britanniques. . . avec le soutien actif des Allemands, des Polonais et des États baltes, ils veulent vraiment transformer cette guerre en une véritable guerre et déclencher une confrontation entre la Russie et les États européens. RT Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov © Rıza Özel / dia images via Getty Images Certains législateurs républicains américains ont qualifié le conflit de « guerre par procuration ». En mai, le représentant Dan Crenshaw (R-Texas) a ouvertement défini la crise de cette manière en défendant son soutien à un programme d'aide de 40 milliards de dollars à l'Ukraine. "Investir dans la destruction de l'armée de notre adversaire, sans perdre une seule troupe américaine, me semble une bonne idée", avait- il déclaré à l'époque. Les médias occidentaux disent que la Russie a fait sauter Nord Stream. Mais pourquoi Moscou détruirait-il des pipelines qu'il a dépensé des milliards de dollars pour construire ? Lire la suite Les médias occidentaux disent que la Russie a fait sauter Nord Stream. Mais pourquoi Moscou détruirait-il des pipelines qu'il a dépensé des milliards de dollars pour construire ? Cette stratégie a donné lieu à des blagues sur le fait que Washington et ses alliés sont prêts à soutenir Kiev alors qu'elle combat les forces russes « jusqu'au dernier Ukrainien ». Doug Bandow, ancien collaborateur du président Ronald Reagan et maintenant chercheur principal à l'Institut Cato, a fait valoir que les puissances occidentales "ont délibérément et imprudemment ignoré à la fois les intérêts russes et les menaces qui en découlent, laissant les Ukrainiens en payer le prix". Il a ajouté que le soutien occidental à Kiev se limiterait à sanctionner la Russie et à fournir des armes. « Équiper les Ukrainiens pour se battre, bien sûr. Aidez les Ukrainiens à se battre, oubliez ça. Cependant, comme l'a illustré la crise cubaine, les affrontements entre superpuissances peuvent facilement dégénérer, entraînant des conséquences imprévues. Le président américain Joe Biden a semblé créer un déclencheur pour une telle escalade en mars, lorsqu'il a juré que Washington réagirait si la Russie utilisait des armes chimiques en Ukraine. Quelques semaines plus tard, des membres du bataillon néonazi ukrainien Azov ont affirmé avoir été attaqués avec des armes chimiques. L'allégation non étayée a conduit à une "bousculade à l'intérieur de la Maison Blanche" pour correspondre à la rhétorique de Biden "tout en évitant une nouvelle escalade", a rapporté Politico en avril. L'ancienne candidate démocrate à la présidence et membre du Congrès Tulsi Gabbard, un vétéran de la guerre en Irak, a averti en juillet que la « guerre par procuration » de Washington avec la Russie mettait le peuple américain en danger. "Le président Biden lui-même dit qu'il n'a aucune idée de quand ni comment cela va se terminer, mais nous savons où mène cette escalade", a déclaré Gabbard dans une interview à Fox News. "Cela nous rapproche de plus en plus du bord d' une guerre nucléaire avec la Russie ." Biden lui-même a reconnu le risque accru ce mois-ci. "Nous n'avons pas fait face à la perspective d'Armageddon depuis Kennedy et la crise des missiles cubains", a-t -il déclaré à un auditoire de donateurs démocrates. Il a averti qu'un résultat catastrophique serait probablement inévitable si la Russie devait utiliser une arme nucléaire en Ukraine. "Je ne pense pas qu'il existe une telle chose que la capacité d'[utiliser] facilement une arme nucléaire tactique et de ne pas se retrouver avec Armageddon." Les escalades n'ont continué que ces dernières semaines. Les États-Unis envoyant des armes à plus longue portée à Kiev et fournissant des renseignements utilisés pour diriger le tir sur les forces russes, Poutine a appelé à la mobilisation de 300 000 soldats de réserve et a souligné qu'il était prêt à utiliser « tous les moyens » pour défendre le territoire. l'intégrité des terres russes. Le conseiller à la sécurité nationale de Biden, Jake Sullivan, a répondu que toute utilisation d'armes nucléaires par Moscou aurait des « conséquences catastrophiques ». RT Le président américain Joe Biden © Kent Nishimura / Los Angeles Times via Getty Images Antonov a par la suite averti qu'il n'existe pas de conflit nucléaire limité. Les planificateurs militaires américains "espèrent apparemment que les États-Unis seraient en mesure de se mettre à l'abri derrière l'océan si un tel conflit se produisait en Europe avec des armes nucléaires britanniques et françaises", a-t- il déclaré. "Je soulignerais qu'il s'agit d'une expérience extrêmement dangereuse." L'ambassadeur a suggéré que le 60e anniversaire de la crise cubaine est un bon moment pour examiner les leçons de politique étrangère de cet épisode, y compris la compréhension qu '"une guerre nucléaire ne peut pas être gagnée et ne doit jamais être menée". Cependant, les dirigeants occidentaux ont rejeté les préoccupations sécuritaires soulevées par la Russie en Ukraine, Biden accusant Moscou de « génocide » et qualifiant l'offensive contre Kiev d'« attaque non provoquée et injustifiée ». De même, les dirigeants américains n'ont pas correctement pris en compte les ramifications de leur politique visant à renverser le régime de Castro, selon le secrétaire à la Défense de Kennedy, Robert McNamara. Réfléchissant à la crise 40 ans après sa fin, McNamara a admis que Washington avait donné à Castro et Khrouchtchev de bonnes raisons de craindre une invasion américaine de l'île. « 'Si j'étais à la place des Cubains ou des Soviétiques, j'aurais pensé la même chose aussi', a- t-il déclaré lors d'une conférence en 2002. « En tant que superpuissance, nous n'avons pas regardé jusqu'au bout de nos actions. C'était une vraie faiblesse. » Antonov craint qu'une erreur similaire ne soit commise aujourd'hui. "Je veux croire que, malgré toutes les difficultés, nous et les Américains n'avons pas encore approché le seuil dangereux de tomber dans l'abîme du conflit nucléaire", a-t- il déclaré. "Il est important d'arrêter de nous menacer." Par Tony Cox, un journaliste américain qui a écrit ou édité pour Bloomberg et plusieurs grands quotidiens.

lundi 10 octobre 2022

Il est temps de dire à Biden que nous disons "NON!" A la guerre nucléaire !

Écrit par Ron Paul via l'Institut Ron Paul pour la paix et la prospérité, La semaine dernière, le New York Times a publié un article choquant affirmant que la communauté du renseignement américain croyait que le gouvernement ukrainien était responsable de l'attaque d'août qui a tué Darya Dugina, la fille d'un éminent philosophe russe. Il est certain que le récit établi selon lequel l'Ukraine est un modèle de démocratie occidentale défendant nos valeurs communes contre un envahisseur russe agressif est endommagé par les informations selon lesquelles Kiev a mené une attaque de type al-Qaïda contre un civil innocent à l'intérieur de la Russie. Le meurtre de Dugina était une définition classique du terrorisme, qui est "l'utilisation de la violence ou la menace de la violence, en particulier contre des civils, dans la poursuite d'objectifs politiques". Un peu plus d'un mois plus tard, les pipelines Nordstream ont explosé, mettant apparemment fin au moins à court terme à la possibilité que l'Allemagne trouve un moyen de sauver son économie en réparant les clôtures avec son principal fournisseur d'énergie. Un politicien polonais de premier plan a remercié les États-Unis d'avoir fait le travail. Puis, au cours du week-end, le pont reliant la Russie continentale à la Crimée a été bombardé, tuant au moins six civils et laissant une partie du pont sous l'eau. Le trafic a été rétabli quelques heures après l'attaque, mais le président russe Vladimir Poutine a rejeté la faute sur les services de renseignement ukrainiens. Nous savons tous que l'Ukraine compte sur ses maîtres américains, nous pouvons donc supposer que les États-Unis ont fourni les renseignements permettant le ciblage du pont. Il y a un modèle ici. De plus en plus d'attaques effrontées sont lancées contre la Russie et Washington fait peu pour cacher les empreintes digitales américaines. Pourquoi? L'administration Biden semble nous rapprocher d'une guerre nucléaire contre l'Ukraine et Biden lui-même semble le savoir. La semaine dernière, a-t-il déclaré, Poutine « ne plaisante pas lorsqu'il parle de l'utilisation potentielle d'armes nucléaires tactiques ou d'armes biologiques ou chimiques… » Pour la « première fois depuis la crise des missiles de Cuba, nous avons une menace directe d'utilisation [d'armes nucléaires ] si, en fait, les choses continuent sur la voie qu'elles suivent. La question est donc de savoir s'il sait que sa guerre par procuration contre la Russie nous rapproche de l'impensable - l'anéantissement nucléaire - pourquoi son administration persiste-t-elle à franchir ligne rouge après ligne rouge ? Apparemment, les "experts" de Biden pensent que Poutine bluffe et ne fera rien contre l'assassinat de Dugina, le sabotage du pipeline Nordstream et l'attaque du pont de Kertch. Mais que se passe-t-il s'ils se trompent ? Normalement, l'action de politique étrangère doit être pesée sur une base coût/bénéfice. L'adoption d'une politique particulière profitera-t-elle aux États-Unis plus que les risques encourus ? Dans ce cas, il n'y a absolument rien du côté positif du grand livre. La sécurité et la prospérité des États-Unis bénéficieront-elles davantage d'un changement de régime en Russie qu'elles n'en souffriraient si une guerre nucléaire éclatait ? Cela ne semble pas si difficile. Non. Alors que se passe-t-il ici ? Pourquoi l'administration américaine - avec le soutien de la plupart des républicains au Congrès - continue-t-elle à envoyer des dizaines de milliards de dollars d'aide militaire et à nous pousser vers une guerre nucléaire pour un conflit qui n'a rien à voir avec les États-Unis ? Le moment de mettre fin à la participation des États-Unis à cette guerre, c'est hier. Et s'il faut des millions d'Américains dans les rues pour protester pacifiquement tout en exigeant que leurs représentants mettent fin à cette folie, alors lancez-la. Demain sera peut-être trop tard.

dimanche 9 octobre 2022

Les Américains feraient mieux de se réveiller et de réaliser que les Russes en ont ras-la-chapka

dimanche 9 octobre 2022 Les Américains feraient mieux de se réveiller et de réaliser que les Russes en ont ras-la-chapka Quelle différence en une décennie. Il fut un temps où les États-Unis parlaient à la Russie avec au moins un semblant de respect. Vous souvenez-vous de cet échange entre le président russe d'alors Dmitri Medvedev et Barack à frites avant sa réélection ? M. Medvedev chante un air tout à fait différent maintenant. Il a fait cette déclaration publique hier : Il est inutile et inutile de faire appel à la prudence de nos ennemis en Occident, les ennemis doivent être contraints de demander grâce dans la bataille économique perdue et d'y mettre fin par leur reddition complète et inconditionnelle https://t.me/intelslava/38460 Je ne crois pas que Dimitri Medvedev était ivre ou fou quand il a dit cela. Je pense qu'il est sérieux et qu'il reflète un point de vue largement partagé par les dirigeants russes. Les sept derniers mois ont été une révélation pour Medvedev et ses collègues en ce qui concerne la découverte que les Américains et leurs valets européens voient la Russie comme un gros morceau de viande à découper et à consommer. Il n'y a pas de solution basée sur le compromis ou la négociation avec l'Occident. Medvedev l'a expliqué de manière claire et concise : « reddition complète et inconditionnelle ». Je n'ai vu aucune couverture médiatique à ce sujet dans ces pays soi-disant « libres ». C'est alarmant. Le peuple américain doit comprendre que la Russie ne joue pas et ne va pas se renier et se soumettre comme un chien battu simplement parce que les États-Unis et leurs sbires insistent sur le fait qu'ils continueront à inonder l'Ukraine d’armes et d’argent. Mettez-vous à la place des dirigeants et du peuple russe. Voici ce qu'ils ont vu au cours des 8 dernières années depuis que le président démocratiquement élu de l'Ukraine a été renversé par un coup d'État soutenu par l'Occident : - Tout en professant un profond attachement à la démocratie, l'Amérique et l'Europe ont ignoré les électeurs ukrainiens et ont aidé à orchestrer la destitution illégale du président Viktor Fedorovych Ianoukovitch le 22 février 2014. - Au lendemain de ce coup d'État, le gouvernement ukrainien nouvellement installé s'est lancé dans une guerre contre les Ukrainiens russophones. L'Ukraine tuait énormément de civils et l'Occident est resté silencieux. - Malgré les avertissements répétés de la Russie selon lesquels elle ne tolérerait pas les efforts occidentaux pour faire entrer l'Ukraine dans l'OTAN, les États-Unis et l'Europe ont mené des exercices militaires annuels avec l'Ukraine et ont fourni une formation et une assistance militaires. - La tentative de la Russie de négocier en décembre 2021 avec les États-Unis sur le statut de l'Ukraine a été rejetée. - En réponse à l'opération militaire spéciale de la Russie, les États-Unis et l'Europe ont imposé des sanctions «draconiennes» et se sont lancés dans une tentative à grande échelle de punir non seulement les dirigeants politiques de la Russie, mais tous les Russes, notamment en dénonçant le riche patrimoine culturel de la Russie et en brimant TOUS les Russes (étudiants, sportifs, artistes, écrivains, etc.) et en valorisant les traîtres. - Les États-Unis et l'Europe continuent de fournir à l'Ukraine des armes et des munitions qui sont utilisées pour tuer les citoyens russes nouvellement incorporés qui résident dans le Donbass, Kherson et Zaporhyzhia. - Les efforts de la Russie pour négocier une paix avec l'Ukraine ont été stoppés par le Premier ministre britannique, Boris Johnson. - Le Royaume-Uni, la Pologne et l'Ukraine ont annoncé un pacte trilatéral pour promouvoir la défense et l'indépendance de l'Ukraine en février 2022. - La Commission sur la sécurité et la coopération en Europe et les responsables américains appellent à « décoloniser la Russie », c'est-à-dire à morceler la Russie en régions géographiques qu’ils peuvent exploiter à volonté. - Les gazoducs russes Nord Stream ont été sabotés. Maintenant, il y a quelque chose de plus inquiétant. L'Ukraine et la Pologne secouent des sabres nucléaires. Commençons par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a appelé la communauté internationale à prendre des « mesures préventives » pour dissuader l'utilisation potentielle d'armes nucléaires par la Russie dans la guerre en cours en Ukraine en attaquant la Russie : Dans une allocution au Lowy Institute, un groupe de réflexion politique international non partisan en Australie, Zelensky a souligné l'importance des "frappes préventives, des actions préventives" afin que la Russie puisse avoir une meilleure idée des conséquences potentielles si elle décide d'utiliser des armes nucléaires. https://thehill.com/policy/international/3677256-zelensky-calls-for-preventive-action-to-deter-russian-nuclear-strikes/ L'attaché de presse de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, a réagi fermement, reflétant clairement la position du président Poutine face aux propos insensés de Zelensky : Les États-Unis, le Royaume-Uni dirigent de facto les activités de Kiev, et devraient donc être responsables des déclarations de Zelensky https://eprimefeed.com/economy/peskov-called-the-united-states-and-the-united-kingdom-responsible-for-zelenskys-statement/197561/ La Pologne a aggravé les choses en affirmant cette semaine qu'elle avait demandé aux États-Unis de baser des armes nucléaires en Pologne. Le président polonais Duda a déclaré à Bloomberg News : "Le problème, tout d'abord, c'est que nous n'avons pas d'armes nucléaires", a déclaré Duda dans une interview au journal Gazeta Polska publiée mercredi. "Il y a toujours une opportunité potentielle de participer dans le partage nucléaire. ” . . . En avril, Jaroslaw Kaczynski, dirigeant de facto de la Pologne à la tête du parti au pouvoir Droit et justice, a déclaré au journal allemand Welt am Sontag que son pays était "ouvert" à l'accueil d'armes nucléaires américaines. "Nous avons demandé aux dirigeants américains si les États-Unis envisageaient une telle possibilité" que la Pologne partage les armes nucléaires, a déclaré Duda au journal. « Le sujet est ouvert. https://www.bloomberg.com/news/articles/2022-10-05/poland-is-in-talks-with-us-about-nuclear-weapons-president-says J'étais jeune lorsque la crise des missiles de Cuba a amené le monde au bord d'une guerre nucléaire entre les États-Unis et l'Union soviétique. Les Soviétiques ont réagi au placement de missiles nucléaires par les États-Unis en Turquie et ont décidé de donner aux États-Unis un avant-goût de leur propre médecine. Les États-Unis ont été horrifiés à l'idée d'avoir des missiles soviétiques à 90 milles de nos côtes et ont vivement réagi. Heureusement, des têtes plus froides ont prévalu et un accord a été conclu qui engageait les Soviétiques à retirer les missiles de Cuba, suivi par les États-Unis de retirer les armes nucléaires de la Turquie. Pourquoi une personne sensée penserait-elle que l'Occident pourrait maintenant placer des armes nucléaires presque à la frontière de la Russie et que la Russie ne s'en soucierait pas et ne réagirait pas ? C'est de la folie. Vladimir Poutine n'est pas un paranoïaque délirant. Il prend l'Occident au mot et accepte la réalité que les États-Unis et l'Europe veulent détruire la Russie. Poutine s'est engagé à empêcher cela et il est maintenant clair que les membres de son gouvernement et le peuple russe sont conscients de cette menace. Si vous étiez à la place de Poutine, que feriez-vous ? Comment réagiriez-vous ? Larry Johnson—The Gateway Pundit 7 octobre 2022